Nathalie Sarraute "enfant" disait avoir "ses idées"; des idées qui disent:
"Maman a la peau d'un singe"
ou même: "La poupée est plus belle que maman"
Moi aussi j'ai des fois "mes idées"
Des idées qui disent "Je ne suis pas aimee"
Des idées qui disent "Tu es parti sans même penser à moi"
Ce sont là "mes idées"
Je voudrais bien les chasser, ne plus y réfléchir...
Mais parfois elles persistent, et personne ne peut m'aider
Alors je suis obligée de dire comme elle disait elle-même: "J'ai mes idées" comme on dirait : « J’ai ma migraine »…
samedi 20 février 2010
lundi 8 février 2010
Une histoire d'amour: La langue française...
Tout a commence quand j'avais près de 3 ans, a l'école.
J'ai commence par écouter, plongee dans un bain de langue des plus mousseux, ensuite j'ai hoche la tête en signe d'approuvement
Après, je me suis mis a dire "oui"
Des mes premières lectures, et même mes gribouillages (que je voie toujours sur les livres), cette langue, ces petites lettres excitaient ma curiosité...
Après j'ai fait la connaissance de Martine, d'Alice (Au pays des merveilles), de Oui Oui, de Fantomette...
Voila, ça a commence comme ça.
Et je continue aujourd'hui a considérer les mutations de cette langue qui fluctue qui respire, qui est toute vivante, mystérieuse, élégante, raffinée, énigmatique...
On dit qu'il faut délaisser des fois le langage trop littéraire et soutenu, préférer un mot a un autre...
Pour moi, tout ça c'est la "langue française", c'est tout un "patrimoine littéraire et lexicale" et c'est d'une richesse "époustouflante"...
Tout a commence quand j'avais près de 3 ans, a l'école.
J'ai commence par écouter, plongee dans un bain de langue des plus mousseux, ensuite j'ai hoche la tête en signe d'approuvement
Après, je me suis mis a dire "oui"
Des mes premières lectures, et même mes gribouillages (que je voie toujours sur les livres), cette langue, ces petites lettres excitaient ma curiosité...
Après j'ai fait la connaissance de Martine, d'Alice (Au pays des merveilles), de Oui Oui, de Fantomette...
Voila, ça a commence comme ça.
Et je continue aujourd'hui a considérer les mutations de cette langue qui fluctue qui respire, qui est toute vivante, mystérieuse, élégante, raffinée, énigmatique...
On dit qu'il faut délaisser des fois le langage trop littéraire et soutenu, préférer un mot a un autre...
Pour moi, tout ça c'est la "langue française", c'est tout un "patrimoine littéraire et lexicale" et c'est d'une richesse "époustouflante"...
mardi 19 janvier 2010
Je n'y crois plus...
Halte-la!
Qu'est-ce que vous faites?
Et de quel droit?
Pourquoi laver les cerveaux des gens
En les convainquant
Fermement de ce qui n'est pas...
Vous ne ratez aucune occasion,
Pas un film,
Pas un livre,
Pas une discussion
Pour en parler.
Mme Bovary en a été persuadée
Jeanne Duval l'a été aussi
Que pouvez-vous répondre a ces deux dames
Ou est-il ce souffle qui trouble l'âme
Ou est-il comble de tendresse
Ou est-il pour les tirer de leur détresse
Amour, dites-vous,
C'est quoi?
Je ne sais plus de quoi vous parlez
Je ne le vois que dans vos chimères, pas dans la réalité
Du moins, a-t-il déjà existe?
Qui a eu cette idée folle
De le diffuser?
De transmettre cette folie a l'humanité?
J'y ai tellement cru
J'y ai tellement cru au début
Je lui ai bâti un temple que chaque nuit je décorais
Mais maintenant, je suis réveillée,
Ça ne peut plus durer...
Je ne vois plus que convenances, accords tacites avec interet;
Ca au moins ca existe, vous ne pouvez le nier.
Qu'est-ce que vous faites?
Et de quel droit?
Pourquoi laver les cerveaux des gens
En les convainquant
Fermement de ce qui n'est pas...
Vous ne ratez aucune occasion,
Pas un film,
Pas un livre,
Pas une discussion
Pour en parler.
Mme Bovary en a été persuadée
Jeanne Duval l'a été aussi
Que pouvez-vous répondre a ces deux dames
Ou est-il ce souffle qui trouble l'âme
Ou est-il comble de tendresse
Ou est-il pour les tirer de leur détresse
Amour, dites-vous,
C'est quoi?
Je ne sais plus de quoi vous parlez
Je ne le vois que dans vos chimères, pas dans la réalité
Du moins, a-t-il déjà existe?
Qui a eu cette idée folle
De le diffuser?
De transmettre cette folie a l'humanité?
J'y ai tellement cru
J'y ai tellement cru au début
Je lui ai bâti un temple que chaque nuit je décorais
Mais maintenant, je suis réveillée,
Ça ne peut plus durer...
Je ne vois plus que convenances, accords tacites avec interet;
Ca au moins ca existe, vous ne pouvez le nier.
dimanche 3 janvier 2010
C'est fini.
Je ne peux plus...
Reste la, petit livre,
Garde mon sommeil.
Je sombre, je m'enivre...
Je m'écoule dans mon lit,
Comme au fond des marées
Je tombe étourdie
Sur un fond d'oreiller
Les rêves arrivent
Avec écumes et vagues
Les rêves arrivent.
Avec leur bruit doux,
Se cachent sur les rochers,
Y meurent et ressuscitent
La saveur salée
Des songes qu'ils abritent
Sur un nuage dore
Je danse, je valse
Je ramasse mes rêveries éparses
J'ai envie de tout étrenner
De tout refaire, pour la première fois...
Goûter au sable pour la première fois,
Toucher la pluie pour la première fois,
Regarder le premier coucher de soleil,
Écouter la musique qui se réveille
Je ferme ma tete a tout ce qui m'entoure
J'ouvre les yeux,
Fermes, ils étaient
J'ouvre les yeux pour mieux regarder
Pour mieux voir, pour mieux rire, pour mieux vivre...
Si c'est ce qu'offre la vie,
Un bonheur virtuel, euphorique
Un bonheur qu'on connaît factice
Mais qu'on se force a croire
Un bonheur qui, on le sait, ne persiste pas, tellement dérisoire
Un bonheur qui, s'il existe n'est pas de ce monde,
Un bonheur qui, a force de durer, trompe les secondes.
Mais, si c'est ce qu'offre la vie, profitons de ce qui est offert,
Pourvu qu'elle ne change pas d'avis...
Je ne peux plus...
Reste la, petit livre,
Garde mon sommeil.
Je sombre, je m'enivre...
Je m'écoule dans mon lit,
Comme au fond des marées
Je tombe étourdie
Sur un fond d'oreiller
Les rêves arrivent
Avec écumes et vagues
Les rêves arrivent.
Avec leur bruit doux,
Se cachent sur les rochers,
Y meurent et ressuscitent
La saveur salée
Des songes qu'ils abritent
Sur un nuage dore
Je danse, je valse
Je ramasse mes rêveries éparses
J'ai envie de tout étrenner
De tout refaire, pour la première fois...
Goûter au sable pour la première fois,
Toucher la pluie pour la première fois,
Regarder le premier coucher de soleil,
Écouter la musique qui se réveille
Je ferme ma tete a tout ce qui m'entoure
J'ouvre les yeux,
Fermes, ils étaient
J'ouvre les yeux pour mieux regarder
Pour mieux voir, pour mieux rire, pour mieux vivre...
Si c'est ce qu'offre la vie,
Un bonheur virtuel, euphorique
Un bonheur qu'on connaît factice
Mais qu'on se force a croire
Un bonheur qui, on le sait, ne persiste pas, tellement dérisoire
Un bonheur qui, s'il existe n'est pas de ce monde,
Un bonheur qui, a force de durer, trompe les secondes.
Mais, si c'est ce qu'offre la vie, profitons de ce qui est offert,
Pourvu qu'elle ne change pas d'avis...
jeudi 24 décembre 2009
vendredi 11 décembre 2009
Ma boussole est désorientée
Je ne sais plus ou je vais
Le but que je m'étais fixe au loin
Semble soudain
Assez flou
Assez ambigu
Je suis en errance complète
Ma destination reste secrète
Aucun phare ne pointe a l'horizon
Nulle empreinte
A suivre a tâtons
Je suis seule
Sur cette île abandonnée
Par le temps, par le spectre des années
Je suis perdue
Mais un jour je saurai
Car le savoir vient avec le temps
Peut être... On ne perd rien a y croire...
Je ne sais plus ou je vais
Le but que je m'étais fixe au loin
Semble soudain
Assez flou
Assez ambigu
Je suis en errance complète
Ma destination reste secrète
Aucun phare ne pointe a l'horizon
Nulle empreinte
A suivre a tâtons
Je suis seule
Sur cette île abandonnée
Par le temps, par le spectre des années
Je suis perdue
Mais un jour je saurai
Car le savoir vient avec le temps
Peut être... On ne perd rien a y croire...
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