mercredi 28 mars 2012

Il y a quelques minutes, elle était encore là, répandant partout sa joie.
Toute la chambre respirait son parfum Et entonnait une chanson sans refrain
 Ses caresses chaudes sur ses joues, Le passage de ses lèvres sur son cou,
Sa voix chaleureuse qui emplissait tout…
Mais elle est soudain partie, laissant un vide inouï,
Elle est partie, il est vrai, mais il la sent toujours, dans ses pensées;
C´est elle qui l´inspire surtout, nymphe de beauté
C´est elle qu´il trouve partout, où qu´il soit, elle se trouve là où il est.
Jamais! Jamais! Elle ne pourra jamais le quitter
 Même si elle le veut, elle ne le sait.
 Jamais elle ne pourra le quitter, jamais
Et il est toujours là à respirer son haleine sucrée
Et à danser au rythme de sa musique cadencée
Jamais elle ne pourra le quitter, jamais
Car plus que lui- même elle le connaît
Et elle sait qu´il est né pour être là pour elle,
 Pour lui dire je t aime et pour dans ses songes l´emporter.

mercredi 7 mars 2012

Car comment croire qu'il était là
Enfin, ce prince attendu.
Beau, riche et bien portant;
Comble de qualités
Beau, riche et bien portant,
Comment pouvait-il m'aimer.
Pour me convaincre de son amour, il a tout fait,
Défié les lions, tué le minotaure, rencontré les fées.
Il a tout fait pour me voir,
Pour me convaincre de son amour,
Ses petits gestes, ses caresses, ses mots,
Tout était vrai, tout était réel
Tout était tellement beau.
Et je suis passée juste à côté
Sans savoir que c'était moi
Qui vivait un amour à la hauteur des rois
Qui vivait un amour des contes du bois dormant
Où la princesse épouse le prince charmant.
J'ai bien fait de ne pas y croire
Car pour croire, il fallait oser
Aller au bal et danser
Aller au bal avec les princes
Et danser, danser, danser,
Danser jusqu'à me réveiller
Et me retrouver moi, dans mon lit
Car princesse bien-sûr je ne suis
Ni prince lui il est
Tout ceci est un conte de fées.
Car, pour y croire, il faut être obligée
De porter la robe et de s'oublier.
Oublier qui je suis,
Oublier qui il est.
J'ai bien fait de ne pas y croire,
Car pour croire, il fallait
Fermer le livre et le prendre pour réalité
Fermer le livre, mais il était déjà fermé.
Le conte est là, devant moi, il commence par "Il était une fois"
Et il se termine par "Et c'est bien fait."
J'espère que j'ai bien fait de ne pas y croire car rien n'est jamais aussi parfait…