vendredi 25 octobre 2019

Ce feuilleton me ramène vers mes années d’enfance ; du temps où j’étais moi-même enfant, et que j’attendais impatiemment de voir les « bêtises » de Samer.
Même aujourd’hui, lorsque l’occasion se présente, je le regarde inlassablement ; et je ressens une sorte de jouissance et de nostalgie magique ; nostalgie vers ses années où je grandissais, inconsciemment et sans me soucier du lendemain ;
Mon père était absent, souvent et je vivais dans son attente ; quand il venait, j’accourais vers lui, non pas pour recevoir ses cadeaux, comme il le croyait, mais, pour retrouver, sa tendresse démesurée ; tendresse demesurée, affection illimitée ; tel était mon père ; une fontaine intarissable d’affection… Aujourd’hui, il n’est plus et mon attente est vaine… Jamais il ne reviendra, chargé d’amour et de cadeaux. Jamais il ne reviendra combler mes jours d’attente. Je veux tellement lui dire qu’il peut venir les mains vides et je l’accueillerai avec la même vivacité, comme auparavant, je m’assoirai sur son giron, oubliant les jeux, les présents et tous les divertissements possibles, car rien n’égale, pour moi, sa douce présence, inestimable…

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