A un certain moment, j’ai décidé que je « devais » te haïr.
La haine, j’avais déjà entendu parler de ce sentiment.
Je savais que c’était quelque chose de « fort »
Je voulais être « forte »
Car j’avais été dupée.
C’est comme ça que je prononçais ce mot ; avec force : « bekrahak » et je me le répétais dans ma tête.
C’était comme une sorte de résolution
Mais en fait, je le faisais pour m’en convaincre de plus en plus.
Et quand c’est arrivé, la seule bonne chose qui s’est passée, c’est que j’ai enlevé ce masque qui me déchirait.
Je ne pouvais pas te haïr, et jamais je ne l’ai fait.
J’ai tellement échoué à ce test que j’ai fini par t’aimer.
J’ai essayé de te haïr avant de savoir de quoi il s’agissait, mais je n’ai réussi qu’à t’aimer avant même de savoir ce qu’aimer était.
Avant toi, l’amour était un concept tellement abstrait.
Mais, le sentiment qui germait en moi ne pouvait avoir d’autre nom.J’ai réussi à allier le « sa » et le « sé » : le signifiant « amour » et mon sentiment, « le signifié
mardi 13 janvier 2009
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7 commentaires:
Tu quitte le rêve pour la révolte !!!!
Merci que tu aime ma rose bleu...
Bisous à +
Je ne quitte pas le reve, c'est impossible...
Voilà toute la magie de la vie, vouloir haïr et finir par aimer... bel espoir ;-)
"Bekrahak"...c'est donc "la haine", si je comprends bien . Et comment dit-on "l'amour"?
Heureuse idée, ce mélange, ce métissage de langues,tout comme les abréviations "sa","se", "signifiant", "signifié", les mots étant aussi matériau sonore .Ces innovations surprennent et colorent bien le texte.
merci Seb!
tu as bien compris Miss_Yves
je t'aime c'est bhebbak lol
le k revient fonctionne comme le te
voila :)
Tu avais été dupée mais certainement pas seulement, là est toute l'ambiguité des choses. Ce serait tellement plus simple si tu n'avais que des raisons de haïr...
en fait j'etais en train de me mentir a moi-meme
merci pour ton passage cergie :)
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