Connais-tu la force d’un regard?
Un regard de ceux qui s’accrochent
Un regard de ceux qui accrochent
Un regard qui ne dure qu’un instant
Mais qui prend un siècle en passant
Un regard qui parle
Et dont la force des paroles
Est plus sonore que celle des mots
Un regard qui te pénètre, te fige, t’arrête
Tu ne peux plus continuer ton chemin
Sans succomber à ce regard-là,
Sans lui bâtir un temple de l’au-delà,
Et lui presenter chaque jour une offrande
Un regard qui n’avoue point ce qu’il demande
Mais qui commande doucement
Nous ordonne carrément
Tu ne peux pas dire non à ce regard-là
Tu n’y penses même pas
Car même en pensant tu ne pourras pas
Dire non à ce regard
Qui te secoue toi
Tu ne regardes plus autour de toi
Tu ne vois plus que ces yeux-là
Tombe en hypnose
Et obéit machinalement
Prisonnier d’un regard
Ne songe point à fuir
Heureux d’être en exil dans ce nouveau empire
Où règnent doucement des yeux
Charmants, enchantants, envoûtants, pieux.
lundi 29 décembre 2008
mercredi 24 décembre 2008
mercredi 26 novembre 2008
J’ai le Coeur triste et tout abîmé.
J’ai le Coeur triste, tout est gâché.
J’ai vu mon rêve,
Tout ce que j’ai tant rêvé.
J’ai vu mon rêve mourir à mes pieds.
Déchu, déchu, déchu
D’en haut tombé.
La tête la première
Rien ne peut le raccommoder
A côté de lui, morts gisaient
Mon estime, ma joie, mon espérance
Tout est mort
Pas de condoléances
Tout est mort comble de malchance
J’ai le Coeur triste, tout est gâché.
J’ai vu mon rêve,
Tout ce que j’ai tant rêvé.
J’ai vu mon rêve mourir à mes pieds.
Déchu, déchu, déchu
D’en haut tombé.
La tête la première
Rien ne peut le raccommoder
A côté de lui, morts gisaient
Mon estime, ma joie, mon espérance
Tout est mort
Pas de condoléances
Tout est mort comble de malchance
dimanche 23 novembre 2008
Chers bloggers
Cette semaine a été... quel est le mot déjà?
Affreuse! oui, c'est le mot
4 filles m'ont rendu visite
des filles jeunes
des filles jolies
des filles de celles qui ont déjà très vu
des filles que je connais que j'aime
des filles pour qui j'ai prie
parce que je savais...
elles m'ont menacée
m'ont grondée
peut être elles savent qu'elle n'est plus la pour le faire
ont même voulu me frapper pour me réveiller
jusqu'à ce qu'un petit coup de fil a réglé un peu l'affaire...
j'avais besoin de ça
j'ai un ami
un ami précieux
je lui dis parfois :"Souhaite-moi bonne chance tu veux bien?"
Et lui me dit :"Si tu as bonne volonté, t'en a pas besoin"
je sais pas si j'en ai besoin
si c'est le cas faites le pour moi si ce n'est pas trop demander
Cette semaine a été... quel est le mot déjà?
Affreuse! oui, c'est le mot
4 filles m'ont rendu visite
des filles jeunes
des filles jolies
des filles de celles qui ont déjà très vu
des filles que je connais que j'aime
des filles pour qui j'ai prie
parce que je savais...
elles m'ont menacée
m'ont grondée
peut être elles savent qu'elle n'est plus la pour le faire
ont même voulu me frapper pour me réveiller
jusqu'à ce qu'un petit coup de fil a réglé un peu l'affaire...
j'avais besoin de ça
j'ai un ami
un ami précieux
je lui dis parfois :"Souhaite-moi bonne chance tu veux bien?"
Et lui me dit :"Si tu as bonne volonté, t'en a pas besoin"
je sais pas si j'en ai besoin
si c'est le cas faites le pour moi si ce n'est pas trop demander
dimanche 9 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008
samedi 1 novembre 2008
(publie a la demande de khawwta :)
Nuit noire et obscure dans un ciel des plus purs
Je me suis étendue sur un hamac accroche entre deux chênes puissants
De la j'ai contemple l'azur et les astres dansants
Tout parait s'effacer pour s'éclaircir soudain
Plus de secrets a cacher, tous les mystères vers la vérité trouvent leur chemin
On sent la fin toute proche
On se détend sans plus de reproches
Nuit, moment de déclarations
Nuit moment de déclarations
Ou chacun s'exprime avec passion
Ou Cyrano avoue sa flamme
A la beauté de la jeune Roxane
Cache derrière Christian,
Il emprunte son corps,
Parle éloquemment
Plaint son sort
Dans ce précieux décor
Ou scintillent des perles d'or
Et se repose le croissant
Nuit, chère confidente
Qui abrite notre sommeil
Nuit relaxante,
Eloigne notre réveil,
Transporte nous au paradis
Le plus céleste,
Le plus vaste
Viens dans nos rêves et accompagne nous vers un monde sacre
Ou tout est bien
Rien n'est mal et quitte nous avec la splendeur matinale
Nuit noire et obscure dans un ciel des plus purs
Je me suis étendue sur un hamac accroche entre deux chênes puissants
De la j'ai contemple l'azur et les astres dansants
Tout parait s'effacer pour s'éclaircir soudain
Plus de secrets a cacher, tous les mystères vers la vérité trouvent leur chemin
On sent la fin toute proche
On se détend sans plus de reproches
Nuit, moment de déclarations
Nuit moment de déclarations
Ou chacun s'exprime avec passion
Ou Cyrano avoue sa flamme
A la beauté de la jeune Roxane
Cache derrière Christian,
Il emprunte son corps,
Parle éloquemment
Plaint son sort
Dans ce précieux décor
Ou scintillent des perles d'or
Et se repose le croissant
Nuit, chère confidente
Qui abrite notre sommeil
Nuit relaxante,
Eloigne notre réveil,
Transporte nous au paradis
Le plus céleste,
Le plus vaste
Viens dans nos rêves et accompagne nous vers un monde sacre
Ou tout est bien
Rien n'est mal et quitte nous avec la splendeur matinale
vendredi 17 octobre 2008
Je suis toujours sous l'emprise du choc
Je me demande si vraiment ça s'est passé
Si j'ai vraiment rencontré cette fille aux cheveux bouclés
Si c'était moi qui l'avait entendue
Si c'était moi qui avais parlé
Victime de tant de misère
Mon Dieu, a-t-on idée?
Tout ce qu'elle a dit
Etait tellement vrai
Et quand elle a dit qu'elle voulait mourir
Est-ce moi qui ai bien dit: "Non, ne dis pas ça"
Mais, enfin, pourquoi ne le dirait-elle pas?
Pourquoi dirait-elle autre chose en fait?
Enfin, j'ai parlé
J'ai fait de mon mieux
J'ai dit ce qu'il "fallait" dire
Toutes les choses qui se disent dans ce cas...
Je me demande si vraiment ça s'est passé
Si j'ai vraiment rencontré cette fille aux cheveux bouclés
Si c'était moi qui l'avait entendue
Si c'était moi qui avais parlé
Victime de tant de misère
Mon Dieu, a-t-on idée?
Tout ce qu'elle a dit
Etait tellement vrai
Et quand elle a dit qu'elle voulait mourir
Est-ce moi qui ai bien dit: "Non, ne dis pas ça"
Mais, enfin, pourquoi ne le dirait-elle pas?
Pourquoi dirait-elle autre chose en fait?
Enfin, j'ai parlé
J'ai fait de mon mieux
J'ai dit ce qu'il "fallait" dire
Toutes les choses qui se disent dans ce cas...
dimanche 7 septembre 2008
mardi 2 septembre 2008
Transparent

confer :www.cergipontin.blogspot.com
merci cergie pour cette photo
admirable
As-tu jamais connu la solitude?
Tu l'as sûrement rencontrée quelque part
Parmi les gens plutôt qu'a part
Tu entends leur bruit, leur vacarme autour de toi
Ils passent, discutent, se disputent, t'entourent, te contournent, te dépassent...
Tu es là
Serais-tu transparent?
Toi aussi parfois tu ne les vois pas
Ils sont dans la brume, loin, flous...
A peine si tu pouvais les distinguer
Et le train arrive. Bien sûr, puisqu'on l'attend.
Qui sait qui sera assis dans ton compartiment
Qui sait où il se dirige
Parfois on a juste envie qu'il circule pendant longtemps, qu'il nous oublie
Et le train circule
Passent les paysages, les gens, feuillets jaunes d'un album d'antan
Passent vite au gré du vent..., juste perçus par les yeux des enfants
Qui regardent derrière les vitres, transparents...
vendredi 29 août 2008
La fete de Saint Jean
Chaque année, a l'occasion de la fête de Saint Jean Baptiste, la voix de mon cher grand-pere résonne dans ma tête:
"C'est la fête de Saint Jean, les enfants, venez acheter les beaux pastèques... a une livre la pastèque. Bien-sur il voulait dire a 1000 L.L mais c'était l'habitude des gens de son age de traiter ainsi avec la monnaie.
(3id mar You7anna ya wled 3al sekkin ya batti5 b liraaa)
Le soir, il avait préparé des pastèques pour chacun de ses petits enfants.
Chacun de nous inscrivait son nom sur sa propre pastèque.
Moi, je la mettais près de moi dans le lit et j'avais hâte le matin de l' "égorger" pour voir sa couleur.
Par chance, elle était toujours rouge comme sang.
Je ne sais pas si ça avait vraiment un sens, mais ça comptait beaucoup pour moi, surtout qu'il avait pense a moi.
Je l'aimais beaucoup, et quand il a commence a se faire vieux, je me disais tout le temps :
"Il ne vivra pas éternellement. Un jour ou l'autre, ça va arriver, et ce jour se fait tellement proche..."
Je sais que je te ressemble beaucoup. La nouvelle qui a altéré ta vie a aussi saccage la mienne. J'ai aussi ta sensibilité et ton bon coeur.
Que dire encore? Tu me manques jeddo...
"C'est la fête de Saint Jean, les enfants, venez acheter les beaux pastèques... a une livre la pastèque. Bien-sur il voulait dire a 1000 L.L mais c'était l'habitude des gens de son age de traiter ainsi avec la monnaie.
(3id mar You7anna ya wled 3al sekkin ya batti5 b liraaa)
Le soir, il avait préparé des pastèques pour chacun de ses petits enfants.
Chacun de nous inscrivait son nom sur sa propre pastèque.
Moi, je la mettais près de moi dans le lit et j'avais hâte le matin de l' "égorger" pour voir sa couleur.
Par chance, elle était toujours rouge comme sang.
Je ne sais pas si ça avait vraiment un sens, mais ça comptait beaucoup pour moi, surtout qu'il avait pense a moi.
Je l'aimais beaucoup, et quand il a commence a se faire vieux, je me disais tout le temps :
"Il ne vivra pas éternellement. Un jour ou l'autre, ça va arriver, et ce jour se fait tellement proche..."
Je sais que je te ressemble beaucoup. La nouvelle qui a altéré ta vie a aussi saccage la mienne. J'ai aussi ta sensibilité et ton bon coeur.
Que dire encore? Tu me manques jeddo...
vendredi 22 août 2008
-Mais moi je l'aime, comment peut-il faire une chose pareille?
-Toi tu l'aimes oui, mais lui ne t'aime pas.
Et alors, pourquoi cet air la?
Qu'est ce que tu pensais donc, que tous ceux que tu aimes sont censés partager le même sentiment?
-C'est ce que je pensais, oui.
-C'est faux alors ma petite. Je sais, c'est difficile a comprendre, mais c'est ainsi...
Comment une petite fille pourrait-elle le comprendre?
Avec l'âge, on perd cette prédisposition a l'amour qu'on a des la naissance. On mobilise toutes nos forces pour haïr et faire le mal (c'est pas vrai pour tout le monde, grâce a Dieu)
et ce n'est que plus tard, quand on n'a plus que les os qu'on réalise ce qu'on a fait.
-Toi tu l'aimes oui, mais lui ne t'aime pas.
Et alors, pourquoi cet air la?
Qu'est ce que tu pensais donc, que tous ceux que tu aimes sont censés partager le même sentiment?
-C'est ce que je pensais, oui.
-C'est faux alors ma petite. Je sais, c'est difficile a comprendre, mais c'est ainsi...
Comment une petite fille pourrait-elle le comprendre?
Avec l'âge, on perd cette prédisposition a l'amour qu'on a des la naissance. On mobilise toutes nos forces pour haïr et faire le mal (c'est pas vrai pour tout le monde, grâce a Dieu)
et ce n'est que plus tard, quand on n'a plus que les os qu'on réalise ce qu'on a fait.
vendredi 15 août 2008
Un reve interdit
Un rêve interdit
Peut-on interdire le rêve?
Rêve
Papillon
Rêve Pygmalion
A rêve Galatee
Rêve devenu réalité
D'un amour de pierre
Ou vie jaillit
Or pourpre
Souffle d'oubli
Le vrai rêveur est celui qui rêve l'impossible
Aucune explication plausible
A ce songe qui baigne
Nos nuits ou règne
Un silence orphelin
Peut-on interdire le rêve?
Rêve
Papillon
Rêve Pygmalion
A rêve Galatee
Rêve devenu réalité
D'un amour de pierre
Ou vie jaillit
Or pourpre
Souffle d'oubli
Le vrai rêveur est celui qui rêve l'impossible
Aucune explication plausible
A ce songe qui baigne
Nos nuits ou règne
Un silence orphelin
samedi 28 juin 2008
Si j'étais plante, je ne voudrais pas être un saule pleureur qu'on plante dans les cimetières et qui porte malheur.
J'accepterais encore d'être un gentil nénuphar qui se promène tranquillement au bord d'un étang pourvu de ne point être gênée par les canots dansants.
Mais, j'aimerais mieux être une petite dent de lion qui voyage de par le monde transportée par le vent qui décrit de petits cercles oublies par le temps.
J'accepterais encore d'être un gentil nénuphar qui se promène tranquillement au bord d'un étang pourvu de ne point être gênée par les canots dansants.
Mais, j'aimerais mieux être une petite dent de lion qui voyage de par le monde transportée par le vent qui décrit de petits cercles oublies par le temps.
samedi 21 juin 2008
Quand j'étais petite, j'aimais fureter dans tous les recoins.
Pas un tiroir ne m'était inconnu; pas un livre, pas une boite...
Et chaque objet avait une histoire a me raconter. Et s'il n'en avait pas, je lui inventais moi-meme une histoire, vraisemblable ou pas.
J'avais une préférence pour les photos , surtout celles en noir et blanc.
Elles vous attirent, vous ne pouvez lui resister.Vous plongez et vous voila dedans, vivant une histoire qui n'est pas la votre, car chacun a une histoire, sa propre histoire a raconter avec des personnages, et des actions, des larmes, des sourires,des chagrins et des rires.
Des visages, parfois familiers, parfois complètement inconnus.
Pourtant, je n'aimais pas cet appareil qui venait tout figer.
Sur ce bout de papier, tout paraissait déchiré, arrache a un autre monde.
Mais, ces reproductions réveillaient parfois quelque chose de latent, de cache, des souvenirs de gens, d'époques, de sensations...
C'était "vrai" alors, c'était beau, c'était sincère
Et maintenant? Ça ne l'est plus? Ça a change?
Par quel effet?
Est-ce le temps?
Est-ce les gens?
Difficile a préciser...
Même les lieux changent: ce fauteuil défoncé, mais sur lequel il était si bon de s'asseoir, ce tableau vieux, écaillé, aux couleurs fanées...
Des choses changent... Mais il y a certaines choses aussi qui demeurent toujours malgré le temps, malgré tout...Ou bien c'est juste notre regard qui a chaque fois change de perception...
Pas un tiroir ne m'était inconnu; pas un livre, pas une boite...
Et chaque objet avait une histoire a me raconter. Et s'il n'en avait pas, je lui inventais moi-meme une histoire, vraisemblable ou pas.
J'avais une préférence pour les photos , surtout celles en noir et blanc.
Elles vous attirent, vous ne pouvez lui resister.Vous plongez et vous voila dedans, vivant une histoire qui n'est pas la votre, car chacun a une histoire, sa propre histoire a raconter avec des personnages, et des actions, des larmes, des sourires,des chagrins et des rires.
Des visages, parfois familiers, parfois complètement inconnus.
Pourtant, je n'aimais pas cet appareil qui venait tout figer.
Sur ce bout de papier, tout paraissait déchiré, arrache a un autre monde.
Mais, ces reproductions réveillaient parfois quelque chose de latent, de cache, des souvenirs de gens, d'époques, de sensations...
C'était "vrai" alors, c'était beau, c'était sincère
Et maintenant? Ça ne l'est plus? Ça a change?
Par quel effet?
Est-ce le temps?
Est-ce les gens?
Difficile a préciser...
Même les lieux changent: ce fauteuil défoncé, mais sur lequel il était si bon de s'asseoir, ce tableau vieux, écaillé, aux couleurs fanées...
Des choses changent... Mais il y a certaines choses aussi qui demeurent toujours malgré le temps, malgré tout...Ou bien c'est juste notre regard qui a chaque fois change de perception...
samedi 7 juin 2008
C'est un amour de vacances, une histoire sans lendemain mais a laquelle on repense les yeux pleins de chagrin avec la même impuissance face au temps assassin dont l'indolence rend orphelin.
Il n'y a pas une seconde ou je ne pense a toi, même quand le tonnerre gronde j'entends le son de ta voix, cette voix unique au monde qui me répète cent fois :
"Je t'aime, je t'aime, ne t'en va pas..."
Il n'y a pas une seconde ou je ne pense a toi, même quand le tonnerre gronde j'entends le son de ta voix, cette voix unique au monde qui me répète cent fois :
"Je t'aime, je t'aime, ne t'en va pas..."
Amis d'enfance
Amis d'enfance
Petits secrets
Premier amour, premier baiser
Toutes les premières fois racontées
Balades nocturnes sous le clair de lune
Lieux de rencontres, code secret
Innocence, fidélité, entraide, sécurité
Monde sacre réservé aux enfants,
Inaccessible aux grands
Amis d'enfance...
Et après?
Après chacun va de son cote
Vivre sa vie
Après tant de moments partages, nous voila sépares
A peine on se reconnaît
Comme si par un de ces jours, on s'est promis de ne plus nous voir
Sauf que ce n'est pas nous qui en avons décidé
Des gens, on en rencontre tous les jours
Mais, ce monde qui se croit grand finit par guider nos pas
Vers celui ou celle qui gardera toujours une place privilégiée
Dans notre registre d'amitiés
Petits secrets
Premier amour, premier baiser
Toutes les premières fois racontées
Balades nocturnes sous le clair de lune
Lieux de rencontres, code secret
Innocence, fidélité, entraide, sécurité
Monde sacre réservé aux enfants,
Inaccessible aux grands
Amis d'enfance...
Et après?
Après chacun va de son cote
Vivre sa vie
Après tant de moments partages, nous voila sépares
A peine on se reconnaît
Comme si par un de ces jours, on s'est promis de ne plus nous voir
Sauf que ce n'est pas nous qui en avons décidé
Des gens, on en rencontre tous les jours
Mais, ce monde qui se croit grand finit par guider nos pas
Vers celui ou celle qui gardera toujours une place privilégiée
Dans notre registre d'amitiés
jeudi 22 mai 2008
samedi 17 mai 2008
mardi 29 avril 2008
-Tu sais ce que tu vas faire?
-Quoi?
-J'ai été voir dans votre chambre a coucher.
-Et alors?
-Il y a une grosse armoire pleine d'habits.
-Et alors?
-Alors, les habits, la nuit, ce n'est plus de vrais habits. C'est des fantômes et des monstres.
-Tu mens. Je suis assez grande maintenant pour ne pas te croire. Tu devrais avoir honte.
La nuit, sans le vouloir vraiment, je me réveille a minuit.
Et mes yeux se dirigent d'eux- memes vers la grosse armoire.
Quelques habits en ressortent. Un manche de manteau, un pan de pantalon: des habits alignés, inoffensifs.
C'était toujours un plaisir pour lui de me faire peur.
Mes soeurs s'alliaient avec lui pour mettre cette mission a point.
Et je me sentais exclue, intruse. J'étais leur petit jouet.
Une petite poupée qui par moments avait de petits yeux que la peur écarquille.
"Ecoute, si tu dors avant d'avoir prie dix fois "Je te salue Marie" et "Notre Père", deux démons viendront te rendre visite."
Et depuis, je ne dors jamais sans avoir prie.
Mais ça, c'est une bonne habitude.
Oui, ça lui faisait plaisir de me faire peur, même quand j'ai grandi.
Peut être qu'il aimait plonger ses yeux dans ce regard.
Un regard que j'ai encore de temps en temps.
Je le sens. J'essaie de le chasser, de le cacher, mais il revient toujours.
Et quand je menace de tout dire a son père, je perçois chez lui un autre regard, celui d'une proie qui affronte un animal féroce
"Il va me battre, tu le sais bien. Et lui il sait bien que je ne vais rien dire. Et c'est pourquoi il recommence a chaque fois."
-Quoi?
-J'ai été voir dans votre chambre a coucher.
-Et alors?
-Il y a une grosse armoire pleine d'habits.
-Et alors?
-Alors, les habits, la nuit, ce n'est plus de vrais habits. C'est des fantômes et des monstres.
-Tu mens. Je suis assez grande maintenant pour ne pas te croire. Tu devrais avoir honte.
La nuit, sans le vouloir vraiment, je me réveille a minuit.
Et mes yeux se dirigent d'eux- memes vers la grosse armoire.
Quelques habits en ressortent. Un manche de manteau, un pan de pantalon: des habits alignés, inoffensifs.
C'était toujours un plaisir pour lui de me faire peur.
Mes soeurs s'alliaient avec lui pour mettre cette mission a point.
Et je me sentais exclue, intruse. J'étais leur petit jouet.
Une petite poupée qui par moments avait de petits yeux que la peur écarquille.
"Ecoute, si tu dors avant d'avoir prie dix fois "Je te salue Marie" et "Notre Père", deux démons viendront te rendre visite."
Et depuis, je ne dors jamais sans avoir prie.
Mais ça, c'est une bonne habitude.
Oui, ça lui faisait plaisir de me faire peur, même quand j'ai grandi.
Peut être qu'il aimait plonger ses yeux dans ce regard.
Un regard que j'ai encore de temps en temps.
Je le sens. J'essaie de le chasser, de le cacher, mais il revient toujours.
Et quand je menace de tout dire a son père, je perçois chez lui un autre regard, celui d'une proie qui affronte un animal féroce
"Il va me battre, tu le sais bien. Et lui il sait bien que je ne vais rien dire. Et c'est pourquoi il recommence a chaque fois."
lundi 14 avril 2008
Nous sommes ensembles. Nous jouons.
Chacun de nous porte un verre plein de savon liquide avec des pailles fixées dedans; du savon que j'ai pris la peine de préparer.
Moi, je porte la paille a mes lèvres, je souffle dedans et je libère une armée de bulles qui sitôt sorties voltigent un instant se dorlotent au soleil et se colorent de ses reflets. Ensuite elles s'éclaboussent par terre, sur ma main, sur la sienne, sur ma tête, la sienne.
Lui, il souffle dans le verre et des bulles jaillissent collées l'une a cote de l'autre comme la lave d'un volcan en éruption.
"De la glace, dit-il"
Je veux moi aussi faire de la glace mais je souffle tellement fort que je salis ma robe. On rit, comme font si bien tous les enfants.
J'ai vu mourir tant de bulles plus belles l'une que l'autre. Aussitôt nées elles mouraient...
C'est ça la beauté, la vraie : éphémère, rapide, nous fuyant toujours.
Mais nous ne manquons jamais a ses rendez-vous et nous voila toujours la prêts a
"Cueillir le jour, cueillir l'heure, la minute, l'ombre de l'instant..."
Chacun de nous porte un verre plein de savon liquide avec des pailles fixées dedans; du savon que j'ai pris la peine de préparer.
Moi, je porte la paille a mes lèvres, je souffle dedans et je libère une armée de bulles qui sitôt sorties voltigent un instant se dorlotent au soleil et se colorent de ses reflets. Ensuite elles s'éclaboussent par terre, sur ma main, sur la sienne, sur ma tête, la sienne.
Lui, il souffle dans le verre et des bulles jaillissent collées l'une a cote de l'autre comme la lave d'un volcan en éruption.
"De la glace, dit-il"
Je veux moi aussi faire de la glace mais je souffle tellement fort que je salis ma robe. On rit, comme font si bien tous les enfants.
J'ai vu mourir tant de bulles plus belles l'une que l'autre. Aussitôt nées elles mouraient...
C'est ça la beauté, la vraie : éphémère, rapide, nous fuyant toujours.
Mais nous ne manquons jamais a ses rendez-vous et nous voila toujours la prêts a
"Cueillir le jour, cueillir l'heure, la minute, l'ombre de l'instant..."
samedi 22 mars 2008
le jeudi j'ai visite sept églises. Et comme chaque année en cette occasion, j'ai vu un tas de gens.
Rares sont les gens de ma ville-village qui ne participent pas a ce rituel.
Et pour la première fois depuis longtemps, je m'entends dire:
"Mais voyons donc, pourquoi tu t'inquiètes tellement; tout est bien dans le meilleur des mondes possibles."
Mais alors, tous ces conflits, la guerre (ou les) qui se prépare(nt)...
Nous sommes chrétiens "w ras el sate7" mais qu'est ce qui le prouve vraiment?
"Le vrai rêveur est celui qui rêve l'impossible"
On peut toujours espérer un peu non?
Avec cette nouvelle naissance de l'Homme-Dieu j'ai envie d'espérer en un monde meilleur, en un Liban meilleur... C'est un peu fou je sais mais on peut toujours rêver...
Rares sont les gens de ma ville-village qui ne participent pas a ce rituel.
Et pour la première fois depuis longtemps, je m'entends dire:
"Mais voyons donc, pourquoi tu t'inquiètes tellement; tout est bien dans le meilleur des mondes possibles."
Mais alors, tous ces conflits, la guerre (ou les) qui se prépare(nt)...
Nous sommes chrétiens "w ras el sate7" mais qu'est ce qui le prouve vraiment?
"Le vrai rêveur est celui qui rêve l'impossible"
On peut toujours espérer un peu non?
Avec cette nouvelle naissance de l'Homme-Dieu j'ai envie d'espérer en un monde meilleur, en un Liban meilleur... C'est un peu fou je sais mais on peut toujours rêver...
samedi 23 février 2008
Il m'a dit: Un homme a etrangle sa femme. J'ai vu ca a la television.
Il a dit ca avec ses yeux agrandis comme des portes cocheres.
Ils disaient: il la tuera un jour, tu ne crois pas?
S'il te plait ne grandis pas. Si tu grandis tu seras peut etre comme lui ou pire encore, tu penseras a le tuer. Ne grandis pas mon petit bonhomme...
Il a dit ca avec ses yeux agrandis comme des portes cocheres.
Ils disaient: il la tuera un jour, tu ne crois pas?
S'il te plait ne grandis pas. Si tu grandis tu seras peut etre comme lui ou pire encore, tu penseras a le tuer. Ne grandis pas mon petit bonhomme...
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