mardi 19 janvier 2010

Je n'y crois plus...

Halte-la!
Qu'est-ce que vous faites?
Et de quel droit?
Pourquoi laver les cerveaux des gens
En les convainquant
Fermement de ce qui n'est pas...
Vous ne ratez aucune occasion,
Pas un film,
Pas un livre,
Pas une discussion
Pour en parler.
Mme Bovary en a été persuadée
Jeanne Duval l'a été aussi
Que pouvez-vous répondre a ces deux dames
Ou est-il ce souffle qui trouble l'âme
Ou est-il comble de tendresse
Ou est-il pour les tirer de leur détresse
Amour, dites-vous,
C'est quoi?
Je ne sais plus de quoi vous parlez
Je ne le vois que dans vos chimères, pas dans la réalité
Du moins, a-t-il déjà existe?
Qui a eu cette idée folle
De le diffuser?
De transmettre cette folie a l'humanité?
J'y ai tellement cru
J'y ai tellement cru au début
Je lui ai bâti un temple que chaque nuit je décorais
Mais maintenant, je suis réveillée,
Ça ne peut plus durer...
Je ne vois plus que convenances, accords tacites avec interet;
Ca au moins ca existe, vous ne pouvez le nier
.

dimanche 3 janvier 2010


C'est fini.
Je ne peux plus...
Reste la, petit livre,
Garde mon sommeil.
Je sombre, je m'enivre...
Je m'écoule dans mon lit,
Comme au fond des marées
Je tombe étourdie
Sur un fond d'oreiller
Les rêves arrivent
Avec écumes et vagues
Les rêves arrivent.
Avec leur bruit doux,
Se cachent sur les rochers,
Y meurent et ressuscitent
La saveur salée
Des songes qu'ils abritent
Sur un nuage dore
Je danse, je valse
Je ramasse mes rêveries éparses
J'ai envie de tout étrenner
De tout refaire, pour la première fois...
Goûter au sable pour la première fois,
Toucher la pluie pour la première fois,
Regarder le premier coucher de soleil,
Écouter la musique qui se réveille
Je ferme ma tete a tout ce qui m'entoure
J'ouvre les yeux,
Fermes, ils étaient
J'ouvre les yeux pour mieux regarder
Pour mieux voir, pour mieux rire, pour mieux vivre...
Si c'est ce qu'offre la vie,
Un bonheur virtuel, euphorique
Un bonheur qu'on connaît factice
Mais qu'on se force a croire
Un bonheur qui, on le sait, ne persiste pas, tellement dérisoire
Un bonheur qui, s'il existe n'est pas de ce monde,
Un bonheur qui, a force de durer, trompe les secondes.
Mais, si c'est ce qu'offre la vie, profitons de ce qui est offert,
Pourvu qu'elle ne change pas d'avis...

jeudi 24 décembre 2009

Dans les vallées poussent les roses.
L'enfant Jésus y vient et cause.

Joyeux Noël

vendredi 11 décembre 2009

Ma boussole est désorientée
Je ne sais plus ou je vais
Le but que je m'étais fixe au loin
Semble soudain
Assez flou
Assez ambigu
Je suis en errance complète
Ma destination reste secrète
Aucun phare ne pointe a l'horizon
Nulle empreinte
A suivre a tâtons
Je suis seule
Sur cette île abandonnée
Par le temps, par le spectre des années
Je suis perdue
Mais un jour je saurai
Car le savoir vient avec le temps
Peut être... On ne perd rien a y croire...

vendredi 27 novembre 2009

Si Allah n'est pas oblige...

D'abord, j'ai songe a une fiction fascinante, jusqu'à ce que, émue par ce que je lisais, j'en ai parle a un ami. Et voila qu'il me lance: "Mais, des enfants-soldats, ça existe bel et bien."
Incrédule, je fais ma petite enquête, et je découvre qu'il a effectivement raison.
Ma réaction a ce moment?
Je ne peux vraiment la décrire.
Encore une fois, je me figure Candide sortant de son palais, croyant que "Tout est bien dans le meilleurs des mondes possibles."
Et je vois l'affreuse vérité qui me matraque sur la tête...
En fait, pour moi, "soldat" et enfant" étaient deux mots tellement incompatibles que j'avais du mal a les rassembler.
Car, comment peut-on gâcher quelque chose d'aussi beau, d'aussi pur, d'aussi angélique que l'enfance...
Est-ce qu'on est arrives jusque-la?
Ce livre est un crachat, une bouffee de salive noire et infecte que Kourouma lance au visage de l'humanité; de cette humanité sourde, aveugle et muette, qui ne sait que balbutier des maximes et des proverbes a tue-tete.
L'ironie qu'on y lit est des plus noires et des plus trompeuses; c'est une ironie qui prête a pleurer plutôt qu'a rire.
Tout être qui se considère "humain" doit avoir honte face a ce phénomène...

samedi 14 novembre 2009

Je prends une petite pause.