samedi 2 mai 2009

Danse orientale:

Quand j’étais petite, j’adorais regarder la danseuse orientale. J’étais fascinés par ces mouvements plus ou moins rapides, sensuels, rythmés…
Et comme tout, je n’ai remarqué ce goût poussé pour la danse qu’une fois devenue adulte.
Dans le temps, enfant naïve, je pensais que c’était la danseuse qui, de par ses mouvements inspirait la musique et non le contraire, tant ce « tout » constituait pour moi un tableau cohérent.
Aujourd’hui aussi, j’aime bien la danse. J’y recours moi-même parfois pour extérioriser par le geste tout ce qui se meut au fond de mon être. La danse peut être aussi comme je l’ai remarqué dans les belles photos de Seb ! un moyen de communiquer à deux…

jeudi 23 avril 2009


Je déteste quand tu me regardes de ces yeux-là.
Je déteste quand tu me manques et que tu n’es plus là.
Je déteste quand j’attends un mot et que tu ne le dis pas.
Je déteste quand je veux que tu comprennes mais tu ne comprends pas.
Je déteste quand tu prends mon amour pour un acquis et que de mes sentiments tu fais fi.
Je déteste quand tu vois tout le monde et que tu oublies de me voir.
Je déteste quand tu sais que je t’aime, mais tu cherches l’amour autre part.
Je déteste quand je sais que tu m’aimes, au fond, tout au fond, quelque part.


Mais, ce que je déteste le plus en toi, c’est que je ne te déteste point, ni un peu, ni un tout petit peu, mais que je t’aime au plus haut point.


Inspiré du film 10 things I hate about you

jeudi 9 avril 2009

Prier à deux:

J’ai une amieGras française qui passé un séjour au Liban. Et voilà qu’une amie à elle vient pour passer la semaine sainte ici.
Nous nous mettons d’accord pour faire le tour des 7 églises et assister à la messe ensemble. Et voilà que mon amie me dit : « Ecoute, mon amie est encore plus croyante que moi, alors si tu te mets à côté d’elle et que tu lui traduis un peu la messe, ça lui fera vraiment plaisir. »
Evidemment, je saute sur l’occasion et je savoure le plaisir de « prier à deux » et de partager l’amour du Seigneur. Ce lien qui nous a liés cette « étrangère » et moi est devenu bien rigide de par cette foi commune…
J’ai vu cela comme un appel du Seigneur auquel j’ai répondu, en même temps qu’une bénédiction. Les mots me venaient tout de suite à la tête …
Même si parfois, je n’ai pas le cœur pour prier car je n’aime prier que lorsque je suis corps et âme avec le Seigneur, lorsque je prie vraiment, je me sens assez « forte et protégée »
Bénis sois celui qui pour nous a offert sa vie…

jeudi 2 avril 2009

Tu me manques
Je ne peux plus me dérober à cette idée
J’ai fui partout
Dans les forêts, les vallées
Au creux même de la Méditerranée
Ton spectre m’a poursuivie sans arrêt


Tu me manques
Il ne peut cesser
De battre dedans
Pour respirer
Un air que ton haleine a inspiré

Tu me manques,
Je ne peux plus le nier
Rassure-toi, tiens, je l’ai dit
Avoue que tu le savais…

jeudi 5 mars 2009

Les bienfaits de la guerre Libanaise:

Pour continuer mes études, j’ai dû me diriger vers la capitale.
C’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’un chauffeur assez amical.
Il me dépose aux portes mêmes de l’Université.
Toutefois, il discute avec ses passagers d’un thème assez précis, celui de la guerre.
Vu qu’il est plus âgé que moi d’une décennie,
Il connaît mieux que moi cette guerre dont on médit.
Beaucoup plus encore, il a des connaissances en Histoire.
Anecdote sur anecdote il raconte
Et moi je me demande si ce ne sont que des contes.
Une fois dit-il, un marchand ambuland arrive dans notre village.
Il vend des poissons que tout le monde partage.
Ma mère nettoie le poisson.
Elle appelle le chat et lui donne une portion.
Le chat recule sur le moment.
Mon père accourt aux cris de ma maman.
« Avertissez tout le monde ; le poisson est empoisonné.
Mon père m’appelle, me montre la cloche et m’ordonne de la sonner.
Je sonne la cloche de l’église.
Aussitôt, le pasteur accourt :
« File d’ici petit garnement.
-Les poissons sont empoisonnés, dis-je sans perdre de temps.
Vous devez cette nouvelle diffuser pour qu’on n’en mange point.
Et ainsi fut fait.

Oh oui, les gens s’entraidaient.
Ce « bon vieux temps » de la guerre, pendant lequel les Hommes ont appris à prier, même s’ils ne comprenaient pas vraiment ce qu’ils disaient.

jeudi 19 février 2009

Je prends une petite pause...

dimanche 1 février 2009

Raconte-moi grand-mère


Raconte-moi grand-mère, l’histoire de ce puits qui crache l’or aussi bien que les fourmis.

Raconte-moi grand-mère l’histoire de ce château garni de crânes humains.

Mais non, c’était pas un collier, c’était un bracelet qu’elle portait à la main.

Et tu as oublié, avant de partir, sa maman lui recommande de faire attention !

Eh, grand-mère, je te raconte l’histoire moi-même aujourd’hui ?

Eh , grand-mère, je te raconte une histoire que j’ai lue ?

Grand-mère, j’ai très envie de les écouter aujourd’hui, tes histoires

Seulement, j’ai peur que tu ne t’en rappelles plus et alors je crains que moi aussi j’ai oublié et je ne pourrai plus t’en rappeler.
Autre chose encore, j’ai peur que tu ne te moques de cette petite fille déjà trop grande et qui a envie d’écouter des histoires qu’on ne raconte qu’aux petits.

Est-ce une tradition que les grands-mères racontent des histoires ?
Une tradition à laquelle tu as voulu vraiment tenir ?
Serais-tu une grand-mère traditionnelle ?
Oh oui, tu l’es !
Une petite grand-mère avec un grand cœur pour aimer ses petits-fils et leur prodiguer la même dose d’amour, au point de s’y confondre.