vendredi 27 novembre 2009

Si Allah n'est pas oblige...

D'abord, j'ai songe a une fiction fascinante, jusqu'à ce que, émue par ce que je lisais, j'en ai parle a un ami. Et voila qu'il me lance: "Mais, des enfants-soldats, ça existe bel et bien."
Incrédule, je fais ma petite enquête, et je découvre qu'il a effectivement raison.
Ma réaction a ce moment?
Je ne peux vraiment la décrire.
Encore une fois, je me figure Candide sortant de son palais, croyant que "Tout est bien dans le meilleurs des mondes possibles."
Et je vois l'affreuse vérité qui me matraque sur la tête...
En fait, pour moi, "soldat" et enfant" étaient deux mots tellement incompatibles que j'avais du mal a les rassembler.
Car, comment peut-on gâcher quelque chose d'aussi beau, d'aussi pur, d'aussi angélique que l'enfance...
Est-ce qu'on est arrives jusque-la?
Ce livre est un crachat, une bouffee de salive noire et infecte que Kourouma lance au visage de l'humanité; de cette humanité sourde, aveugle et muette, qui ne sait que balbutier des maximes et des proverbes a tue-tete.
L'ironie qu'on y lit est des plus noires et des plus trompeuses; c'est une ironie qui prête a pleurer plutôt qu'a rire.
Tout être qui se considère "humain" doit avoir honte face a ce phénomène...

1 commentaire:

Miss_Yves a dit…

J'ai lu ce livre,hélas inspiré de la réalité. Comme celui de Voltaire, son style veut faire réagir, par un rire mordant, et par l'émotion...mais hélas, a-t-on jamais vu des tyrans avoir l'âme sensible?