mercredi 7 mars 2012

Car comment croire qu'il était là
Enfin, ce prince attendu.
Beau, riche et bien portant;
Comble de qualités
Beau, riche et bien portant,
Comment pouvait-il m'aimer.
Pour me convaincre de son amour, il a tout fait,
Défié les lions, tué le minotaure, rencontré les fées.
Il a tout fait pour me voir,
Pour me convaincre de son amour,
Ses petits gestes, ses caresses, ses mots,
Tout était vrai, tout était réel
Tout était tellement beau.
Et je suis passée juste à côté
Sans savoir que c'était moi
Qui vivait un amour à la hauteur des rois
Qui vivait un amour des contes du bois dormant
Où la princesse épouse le prince charmant.
J'ai bien fait de ne pas y croire
Car pour croire, il fallait oser
Aller au bal et danser
Aller au bal avec les princes
Et danser, danser, danser,
Danser jusqu'à me réveiller
Et me retrouver moi, dans mon lit
Car princesse bien-sûr je ne suis
Ni prince lui il est
Tout ceci est un conte de fées.
Car, pour y croire, il faut être obligée
De porter la robe et de s'oublier.
Oublier qui je suis,
Oublier qui il est.
J'ai bien fait de ne pas y croire,
Car pour croire, il fallait
Fermer le livre et le prendre pour réalité
Fermer le livre, mais il était déjà fermé.
Le conte est là, devant moi, il commence par "Il était une fois"
Et il se termine par "Et c'est bien fait."
J'espère que j'ai bien fait de ne pas y croire car rien n'est jamais aussi parfait…

3 commentaires:

Salim Zwein a dit…

ahamma sshi RICHE

wondassista a dit…

hahaha non c pas ca bas eno zet 3a zaytoun lol (s´il est riche, c la cerise sur le gateau) mais c un prince quand meme et les princes sont riches non?

Sebastien Barrette a dit…

Mais n'est-ce-pas dans l'imperfection que ce trouve les éléments qui font les bases des longues relations ?