mardi 4 mai 2010

Quand on parle de Dalida, on évoque une légende…
Cette grande dame cosmopolite aux mille et un visages…
Qu’elle soit blonde ou brune, arabe ou européene, elle sait toucher le cœur de son auditeur, jeune ou adulte.
Qu’elle soit triste ou heureuse, elle sait si bien le transmettre, qu’on ne peut que la croire…
Seulement, qui aurait cru que cette danse et cet art subliment tellement de chagrin…
Un chagrin que même son public n’a pu lui arracher, un chagrin qui l’isolait entièrement, elle qui était si bien entourée…Un chagrin qui a fini par la dévorer.
Des femmes pareilles, le monde de l’art en connaît beaucoup ; sensibles à l’extrême, se défoulant malgré tout, et gardant dans notre mémoire (et dans celle des générations à suivre) une trace exceptionnelle.
PS : Je suis née où Dalida est morte, mais j’ai connu cette diva grâce à un reportage et elle m’a tout de suite fascinée.
Les photos à elles seules peuvent beaucoup exprimer…

5 commentaires:

Daniel a dit…

Je suis impardonnable de ne pas passer plus souvent chez toi...
Oui Dalida était la chanteuse de ma jeunesse, j'ai toujours adorés ses chansons "les enfants du Pirée"...et plein d'autres, l'époque ou elle était brune.
Je ne pense pas qu'elle était si bien entouré que cela, beaucoup de parasites autour d'elle hélas...
Et encore et toujours des parasites qui continuent d'exploiter pécuniairement son image...
Bonne journée à toi A +

Cergie a dit…

Je trouve toujours à réfléchir chez toi, Wondassista, un mot, une phrase qui renvoie à mes propres questionnements. Tu es en admiration devant le destin de cette diva. J'ai cru entendre qu'elle avait du mal à accepter de vieillir ; elle est partie de son plein gré au sommet de sa beauté avant d'entamer la pente descendante de la vieillesse ("il avait à peine 18 ans...").
Et toi tu as écrit : "Je suis née où Dalida est morte". "Où", un adverbe de lieu. Comme si tu étais arrivée sur un chemin pour commencer le tien là où elle s'est arrêtée.
Je me suis souvent fait la réflexion que mes parents ont arrêté de vieillir et que je les rattrape. La mère de mon mari est décédée à 39 ans lorsqu'il en avait 17. Alors il a fait un bout de chemin au delà du sien. Cependant il n'empêche que nos parents, pour toujours, nous ont précédés, comme Dalida t'as précédée...

wondassista a dit…

y a toujours un mystere qui rode et qu'on cherche meme et toujours a nourrir autour de la mort de Dalida et bcp d'autres artistes et celebrites tels que Lady Diana ou Michael Jackson et encore + de personnalites arabes... C'est le propre de l'Homme qui a bcp d'imagination et qui s'ennuie des verites toutes crues

Miss_Yves a dit…

La célébrité n'empêche pas les blessures...Souvent, elle les masque, jusqu'au moment où tout explose.
Je rejoins Cergie: que cette artiste te soit un modèle pour sa luminosité, et non pour côté sombre .

Dalida représente pour moi des chansons qui, dans ma jeunesse ont fait souffler un vent de fraîcheur et de liberté: Bambino, par exemple.

Ses chansons de maturité et de gloire m'inspirent moins, sauf peut-être "Il venait d'avoir dix-huit ans"(Est-ce d'ailleurs le titre exact ?)

wondassista a dit…

Je pense bien que Dalida etait aussi une Joconde aux visages multiples, meme physiquement...