lundi 13 décembre 2010

Je me suis bâti une tour pour protéger la petite fille:
Je ne sors que rarement,
Je ferme les yeux
Sur beaucoup de choses
Qu'il vaudrait mieux "ne pas voir"
Je choisis mes amis
Les autres forment juste une compagnie
Je ferme les yeux
Sur beaucoup de choses
Leurs façons de s'habiller,
Leurs façons de parler,
Les mots qu'ils disent,
Leurs façons de penser,
De disséquer les gens à leur manière,
De les critiquer
Cette façon de boire jusqu'à s'enivrer,
Jusqu'à tomber par terre et fabuler
Cette façon de fumer, comme si ça formait leur personnalité
Pourtant, je ne veux pas être exclue,
Au début je l'ai été, il est vrai,
Mais après j'ai fini par les accepter; les accepter et m'imposer
Je fais avec eux sans pourtant faire comme eux…
Des fois j'ai peur de tomber,
Mais je me rends compte que je suis bien cramponnée,
Que jamais je ne succomberai à leur manière de vivre;
De ce qu'ils appellent "vivre"…

samedi 4 décembre 2010

Photo publiée à l'intention de Daniel: sculpture dans un cèdre du Liban

Je joue avec les mots,
Je les malaxe il est vrai
Je les aime dans leur chaos,
Leur désordre, leurs idées,
Je joue avec les mots,
Nous sommes amis, c'est vrai,
Je joue avec les mots,
Ils m'aident à tout exorciser
Je joue avec les mots,
Je les aime et je les chéris
Je joue avec les mots,
Comme le font les tout petits
Nous nous connaissons, c'est evident
Nous communiquons, c'est relaxant.
Je joue avec les mots,
Leur choc m'éblouit
Je joue avec les mots,
Me confond, me trahit
Ne cache rien, tout est dit
Je joue avec les mots en melodies
Je joue avec les mots, c'est capital, c'est inédit
Je joue avec les mots,
M'exalte, me réjouit
Laissez-moi, je suis ce que je suis,
Je suis ce que j'écris.

mardi 16 novembre 2010

J'arrive plus à croire ce qui m'arrive
Je suis amoureuse
Je n'ai pas peur de le dire,
Je suis amoureuse,
Je n'ai pas honte de le dire
Pour la première fois, ma raison n'a pas à en souffrir,
Mon sur-moi n'a pas à me critiquer
Je suis amoureuse, je suis sérieuse,
Je suis amoureuse, sans compromis,
Je l'accepte comme il est
Parce que je ne veux pas le changer,
Je le veux comme il est
Parce que c'est de lui que j'ai rêvé
Il m'aime, il me respecte,
Il me voit différente des autres
Il me le fait sentir.
Avant, je me sentais "objet",
Semblable à 100 000 objets.
Aujourd'hui, je sens, je vis ma spécifité.

dimanche 31 octobre 2010

C'est une bouche, sensuelle et sucrée
C'est une bouche ouverte ou fermée
Prête à jurer, insulter ou prier
C'est une bouche susceptible de proférer
Mensonges immondes ou pleine vérité.
C'est une bouche qui comble de baisers
Mer de désirs, de plaisirs sacrés
C'est une bouche génératrice de vie,
De vin doux, de fruits
C'est une bouche, elle peut mordre ou embrasser
C'est une bouche, lèvres pleines et dessinées
Couverte de rouge, suave, maquillée
C'est une bouche, capable de sourire,
D'éclairer un visage entire
Sourire, sourire pour aimer,
Accueillir et fêter
Sourire, sourire pour vivre et savourer…

mercredi 13 octobre 2010

Tu es mon sourire oublié,
Celui que je ne voulais plus dessiner
Sur mes lèvres salées
Tu es mon sourire ressuscité,
Tu me rends à la vie, la vraie
Tu traces ma joie, ma félicité
Tu es mon sourire oublié
Tellement doux, tellement desire
Pendant longtemps, il m'avait manqué
Il était devenu froid et determine
Tu le rends à la vie
À des mains sûres, il me confie
À des mains sûres et bien choisies.
Tes mains me ravivent
Me donnent ma force,
Me soutiennent, me réchauffent
Je me vois forte et sure
Prête à affronter tout
Prête à tomber debout
Debout, debout je resterai,
Seule la mort surprend à genoux…

jeudi 7 octobre 2010

Rien ne peut capter la richesse de ces beautés,
Aucun mot ne daigne les décrire,
Pas un poète n'ose les chanter
Ni Esméralda danser aux rythmes d'une lyre.
On pourrait passer des heures sans même le sentir,
On pourrait même dormir éveillé.
Qu'importe l'avenir, les oiseaux éternels chantent sans repentir
On pourrait se perdre, on pourrait s'oublier, perdre les heures sans trop y penser,
Chercher éperdument,
Essayer d'attraper le souffle du soleil, la brise, la rosée.
C'est dans ce cadre qu'on se plaît à écrire, que coulent les pensées.
Entre une orchidée et une tulipe vagabondent des idées, fleurissent des souvenirs,
Se heurtent des sujets…
On aimerait tant ne pas partir, nos jambes fléchissent à chaque enjambée,
Mais bien-sûr, ca doit finir, on doit toujours rentrer, là où on n'est pas toujours satisfait, en attendant le plaisir de changer…

lundi 20 septembre 2010

Des gens "cachés dans leurs habits"

Aujourd'hui j'ai vécu une experience… de la vie?
De la vie que je ne connais pas?
Je sais pas…
Je sais qu'il était ivre et qu'il avait pris des drogues aussi
Je suis restée avec lui. Je l'ai écouté; qu'il sente que je suis là pour lui.
Mais il ne me voulait pas moi.
Il a telephone à son ami.
Il a voulu partir avec lui, tout ivre qu'il était.
J'ai chasse l'ami, je l'ai insulté
Ce jour-là j'ai subi des paroles, des vérités (il ne ment pas quand il est ivre, de plus il a envie de parler)
J'ai tout écouté feignant de le savoir déjà, faisant un effort pour tout trouver "normal"
J'ai chasse un home. J'ai empêché qu'il l'accompagne…
Cela n'a rien de poétique, je sais
J'avais besoin de l'écrire au risque de le crier
Si c'est incomprehensible pardonnez-moi je n'y ai pas pensé
Des gens "cachés dans leurs habits" comme dit une expression libanaise sont des gens de "société" mais en réalité, comment pourrai-je les appeler au risque de les surestimer…
Des gens, des……… comprenez-le comme vous voulez, qui signent un pacte avec Satan, deviennent ses fidèles assistants; tout le monde les estime, tout le monde le sait…

jeudi 9 septembre 2010

J'avais renoncé de croire à l'amour.
J'avais fini par me faire à l'idée qu'il était mort, et que plus rien ne lui rendra la vie.
C'était pure invention pour tromper les naïfs et les petits esprits,
et les inciter à continuer à vivre dans cette vie.
Seulement aujourd'hui, tout resurgit de nouveau.
Je vois renaître le mythe de Cyrano.
Grâce à toi, à tes gestes, à tes mots…
Ton amour me guérit,
Me récompense, me réveille
Toutes mes années de solitude, il compense.
Mes mots déchirés en errance trouvent un refuge de déliverance et cheminent en partance vers une voie nouvelle où brille une étoile, un ciel lumineux et vital, d'un courant d'ondes pures inaltérées pleines de mystères, de beautés…
Ton amour me guérit, me sublime, me ravit,
Me récompense, me réveille.
Je ne veux plus dormir, je veille pour guetter ton image,
Je ne veux plus dormir, ce serait perdre du temps cher à penser à toi.
Je ne veux plus dormer, je ne veux plus que toi…

samedi 21 août 2010

Suis heureuse. J'espère que ça va durer 

dimanche 8 août 2010

Je ne peux pas regarder tes yeux.
J'y vois trop d'amour
Je crains de m'y noyer,
Dans ce grand tourbillon d'amour à tout déchaîner.
J'ai peur de te regarder longtemps au risque de me dénoncer.
On ne peut mentir quand on se regarde droit dans les yeux…
Si je te regarde trop longtemps, je ne pourrai me rassassier, ça peut durer des jours et des années…
Si je te regarde trop longtemps, ça peut devenir difficile de se quitter après
Seulement, je veux que tu me regardes, que tu me couvres de ce regard qui me voit protégée,
Protégée de tous les autres regards, de tous les autres dangers;
Ton regard, le mien nous transportent vers d'autres contrées, dans d'autres dimensions où personne ne peut approcher, sauf les élus du Coeur et les anges de pureté, enfant pleins de maturité…

jeudi 15 juillet 2010

Mains...

J’ai perdu mes mains,
Plus de caresses,
J’ai perdu mes mains,
Meurtre de tendresse.
J’ai perdu mes mains,
Je ne peux plus frapper
Les coups du destin qui vient me harceler.
J’ai perdu mes mains,
Je ne peux plus me révolter avec véhémence et protester.
J’ai perdu mes mains,
Je ne peux plus les regarder, les retourner dans mes mains et les considérer.
J’ai perdu mes mains,
Je ne peux plus écrire,
Parole et mots au creux du papier expirent
Un sang neutre coule et déchire les illusions, les voies du désir…
J’ai perdu mes mains,
Je ne peux pas emprunter, prendre d’autres mains, ce serait tout falsifier
J’ai perdu mes mains,
Ma voix en souffre et c’est certain.
J’ai perdu mes mains,
Je ne peux étrangler les menottes de chagrin qui me font suffoquer.
J’ai perdu mes mains,
Je ne plus me régaler, prendre, rendre ou même donner…
J’ai perdu mes mains,
Comble de souffrances,
J’ai perdu mes mains,
Plus jamais je danse,
J’ai perdu mes mains,
Il en résulte un creux, un vide aride, un bras malheureux…

lundi 28 juin 2010


Quand j’étais petite, les premiers fruits que j’ai commencé à manger, c’étaient les pommes. Après, maman raconte qu’elle m’a épluché une poire et me l’a offerte prétendant que c’était une pomme (stratégies de maman).
Je l’ai mangée et j’ai aimé.
Un autre fruit avec lequel j’ai plutôt un lien affectif, c’est les cerises…
Là où j’habite, il y a le centre ville et il y a ce qu’on appelle les « kroums » zone réservée à planter surtout des vignes (on fabrique surtout du vin, de l’arak,…)
Grand-père possédait un « kroum » où il avait surtout planté des cerisiers. Chaque fois que ces fruits mûrissaient on allait : moi, mes sœurs, mes cousins et mes cousines cueillir des cerises. Et là, je ne pouvais résister à la tentation de porter ce « beau » fruit à ma bouche. Des fois j’en voyais un aux couleurs resplendissantes et assez dodu…mais à bien y regarder, je découvrais que quelqu’un y avait mordu avant moi : un petit oiseau gourmet l’avait goûté au passage.
Une chose est sûre : les cerises achetées au marché ne valent à aucun prix celles cueillies de l’arbre directement.
Aussi, ces fruits portent beaucoup de souvenirs avec un être qui m’est le plus cher au cœur. On jouait ensemble là-bas. Il proposait de m’offrir des grappes de raisin qu’il confectionnait lui-même. Ces arbres étaient les témoins de nos jeux, témoins muets mais sensibles à l’extrême…

PS : Vous me manquez trop chers blogueurs mais je souffre en ce moment des problèmes de maladie dans ma famille pour cette raison, je ne suis pas trop présente…
J’ai emprunté à Seb ! cette jolie photo qui m’a inspirée.

vendredi 11 juin 2010


Le mois de mai


Le mois de mai est le mois de Marie.
C’est le mois qu’on a choisi pour l’honorer.
À la fin de ce mois, dans mon quartier, on organise une procession, et quelques gens choisissent de faire des « Samdi» (mot arabe : petit coin de prière) où on dépose statuettes, icones, bougies,…
On brûle de l’encens et on attend le passage du prêtre qui donne sa bénédiction.
Chaque année, je m’en rappelle depuis toujours, ma grand-mère prépare une « samdi ».
On la prépare avec amour.
Elle est assez modeste, sans objets de valeur…
Des fois on décore le napperon avec des feuilles de vigne.
Les voisins sont avertis. Ils se réunissent à côté de la «samdi » et attendent le passage de la procession.
Je sens un souffle mystique.
Même les gens peu pratiquants, surtout les hommes, se montrent respectueux et proposent leur aide pour porter un cierge, une grande statue…
Des gens qui se disent à peine « Bonjour » ou qui sont même disputés se saluent et se montrent polis.
J’aime bien ces occasions-là où bon nombre de gens se trouvent réunis dans une activité qui, du moins, ne nuit à personne et peut prodiguer un peu de calme et de pain dans un quotidien peuplé de bruits et de vacarme.

vendredi 21 mai 2010

Je prends une petite pause :)

mardi 4 mai 2010

Quand on parle de Dalida, on évoque une légende…
Cette grande dame cosmopolite aux mille et un visages…
Qu’elle soit blonde ou brune, arabe ou européene, elle sait toucher le cœur de son auditeur, jeune ou adulte.
Qu’elle soit triste ou heureuse, elle sait si bien le transmettre, qu’on ne peut que la croire…
Seulement, qui aurait cru que cette danse et cet art subliment tellement de chagrin…
Un chagrin que même son public n’a pu lui arracher, un chagrin qui l’isolait entièrement, elle qui était si bien entourée…Un chagrin qui a fini par la dévorer.
Des femmes pareilles, le monde de l’art en connaît beaucoup ; sensibles à l’extrême, se défoulant malgré tout, et gardant dans notre mémoire (et dans celle des générations à suivre) une trace exceptionnelle.
PS : Je suis née où Dalida est morte, mais j’ai connu cette diva grâce à un reportage et elle m’a tout de suite fascinée.
Les photos à elles seules peuvent beaucoup exprimer…

Laissez-la danser...

vendredi 23 avril 2010

L’échappatoire: illusions…

Ça ne me plaît pas
Je ne veux pas
Je veux changer
Je ne peux
Et si ce n’était pas vrai
Et si c’est comme ça
Et si ça pouvait être comme ça
Oui, si c’était…

Voilà, ça commence. Le monde réel ne nous plaît pas, il faut le changer.
Comment ?
Quoi de plus simple et de plus joli que l’imagination…
C’est bizarre, mais il existe des cas comme ça, des gens qui refoulent toute la réalité et font ressortir des trucs incroyables…
Ça commence surtout dès l’enfance, pour impressionner les amis, se faire passer pour quelqu’un d’autre…
Mais ça peut aussi continuer à l’âge adulte. Mais là, le problème ne fait qu’empirer car comme chaque drogue, le mensonge devient trop fort, le plus fort…
Mener une vie factice, loin des soucis terrestres, ça peut paraître beau, mais c’est tout nier… C’est voguer dans un espace inconnu, dans les airs… au risque de tomber, de se heurter au sol dur, solide, terrestre…

dimanche 18 avril 2010

Tout s’est passé comme je l’avais attendu
Une rencontre fortuite,
Des regards échangés,
Discrets d’abord, ensuite plus affirmés
Un penchant réciproque comme deux aimants attirés
Des circonstances favorables à tout déclencher
Des rencontres régulières, préparées en secret
De petites attentions, des gestes doux, des mots tendres et sucrés
Des coups de fil nombreux, au fil de la journée,
Des pensées, des cadeaux, des surprises
Et pour couronner le tout, une scène d’adieu avec larmes, soupirs et regrets.
Oui, tout s’est passé exactement comme je l’avais dessiné
J’ai voulu vivre une histoire d’amour, traditionnelle, comme les autres, voilà, c’est arrivé
Je savais que ça allait finir comme ça, dès le premier jour, je l’ai « vu »…
Mais j’ai pas voulu gâcher le scénario écrit par « vous »
Comme ça au moins, j’aurai des souvenirs, quelque chose de quoi remplir mes journées…
Tu as fait partie de ma vie, moi de la tienne avant que tout ne soit fini, fini…
Car certaines histoires se terminent de cette fin-là

samedi 27 mars 2010

Tu es le port inconnu
Vers lequel tend mon navire déchu
À chaque fois qu’il échoue
À chaque fois qu’il tombe à genoux
Dans un accès fou…
Tu es le seul à pouvoir m’aider
À me tirer du vacarme
À me faire écouter ma seule voix
Que des fois j’oubliais
Tu m’as été d’un grand secours, j’ai beaucoup changé
Derrière les nuages, un soleil ardent vient se cacher
Les écarte doucement pour ne pas les brûler
Les éclaire merveilleusement d’un souffle doré
Le soleil disparaît puis réapparait des fois
Je comprends ton absence, j’y suis maintenant habituee
Meme la plus tendre des meres doit finir par sevrer son doux moineau et l’inciter à voler…

mercredi 17 mars 2010

Bonjour!

Quand je passe dans mon quartier, dans mon “chez moi” familier, j’entends souvent ce petit mot; ce petit mot de rien du tout prononcé à la hâte ou avec
Prononcé jovialement ou avec désinvolture, il témoigne du genre de la relation.
Mais, la plupart du temps, c’est un « Bonjour » jovial, gai, aimable.
Dans mon quartier, tous les gens à peu près sont d’un certain âge et ils me regardent toujours comme « la petite »…
Être parmi eux, dans ce « chez moi » me donne du confort, de la liberté…
Je connais tous les recoins, je ne risque pas de trébucher en route ou de tomber sur les escaliers; je l’ai déjà assez fait dans le temps. C’est un chemin assez connu, comme les lignes de ma main, un peu plus même je crois.
Et si un inconnu arrive à passer, il ne peut passer inaperçu bien entendu…
On entendra dire : « C’est qui ?
- Mais c’est le fils de X. Il était au Canada.
- Ah ! Je le reconnais, il était tout petit…
- Tu te rappelles sa tante qui est morte bien avant sa naissance ?
- La pauvre, oui.
- Regarde comme il lui ressemble.
- Oui oui , t’as raison…
- Ah ! Bonjour !
- Bonjour !...

PS: J’ai essayé d’insérer une video de la chanson “Bonjour” de « La Belle et la bête », mais ça n’a pas marché alors je vous passe le lien : http://www.youtube.com/watch?v=P519Q9NQGqU

mercredi 10 mars 2010

La chambre des filles:

C’est chaleureux, c’est intime, c’est douillet
Ça sent les lotions parfumées et les eaux de toilette
C’est là où elles se mettent pour échanger leurs petits secrets
Rigoler, se plaindre, médire et même pleurer…
En robe de chambre ou en pyjama,
Ces murs sont déjà habitués
Vernis à ongles, maquillage, films de ciné…
Trop d’espoirs et trop d’émotions partagées
Trucs de filles, personne ne peut y toucher,
Les garçons surtout ne doivent pas y mettre les pieds,
En tout cas, ils vont rien y comprendre, chhhhhh c’est notre secret…

samedi 20 février 2010

"J'ai mes idees..."

Nathalie Sarraute "enfant" disait avoir "ses idées"; des idées qui disent:
"Maman a la peau d'un singe"
ou même: "La poupée est plus belle que maman"
Moi aussi j'ai des fois "mes idées"
Des idées qui disent "Je ne suis pas aimee"
Des idées qui disent "Tu es parti sans même penser à moi"
Ce sont là "mes idées"
Je voudrais bien les chasser, ne plus y réfléchir...
Mais parfois elles persistent, et personne ne peut m'aider
Alors je suis obligée de dire comme elle disait elle-même: "J'ai mes idées" comme on dirait : « J’ai ma migraine »…

lundi 8 février 2010

Une histoire d'amour: La langue française...

Tout a commence quand j'avais près de 3 ans, a l'école.
J'ai commence par écouter, plongee dans un bain de langue des plus mousseux, ensuite j'ai hoche la tête en signe d'approuvement
Après, je me suis mis a dire "oui"
Des mes premières lectures, et même mes gribouillages (que je voie toujours sur les livres), cette langue, ces petites lettres excitaient ma curiosité...
Après j'ai fait la connaissance de Martine, d'Alice (Au pays des merveilles), de Oui Oui, de Fantomette...
Voila, ça a commence comme ça.
Et je continue aujourd'hui a considérer les mutations de cette langue qui fluctue qui respire, qui est toute vivante, mystérieuse, élégante, raffinée, énigmatique...
On dit qu'il faut délaisser des fois le langage trop littéraire et soutenu, préférer un mot a un autre...
Pour moi, tout ça c'est la "langue française", c'est tout un "patrimoine littéraire et lexicale" et c'est d'une richesse "époustouflante"...

mardi 19 janvier 2010

Je n'y crois plus...

Halte-la!
Qu'est-ce que vous faites?
Et de quel droit?
Pourquoi laver les cerveaux des gens
En les convainquant
Fermement de ce qui n'est pas...
Vous ne ratez aucune occasion,
Pas un film,
Pas un livre,
Pas une discussion
Pour en parler.
Mme Bovary en a été persuadée
Jeanne Duval l'a été aussi
Que pouvez-vous répondre a ces deux dames
Ou est-il ce souffle qui trouble l'âme
Ou est-il comble de tendresse
Ou est-il pour les tirer de leur détresse
Amour, dites-vous,
C'est quoi?
Je ne sais plus de quoi vous parlez
Je ne le vois que dans vos chimères, pas dans la réalité
Du moins, a-t-il déjà existe?
Qui a eu cette idée folle
De le diffuser?
De transmettre cette folie a l'humanité?
J'y ai tellement cru
J'y ai tellement cru au début
Je lui ai bâti un temple que chaque nuit je décorais
Mais maintenant, je suis réveillée,
Ça ne peut plus durer...
Je ne vois plus que convenances, accords tacites avec interet;
Ca au moins ca existe, vous ne pouvez le nier
.

dimanche 3 janvier 2010


C'est fini.
Je ne peux plus...
Reste la, petit livre,
Garde mon sommeil.
Je sombre, je m'enivre...
Je m'écoule dans mon lit,
Comme au fond des marées
Je tombe étourdie
Sur un fond d'oreiller
Les rêves arrivent
Avec écumes et vagues
Les rêves arrivent.
Avec leur bruit doux,
Se cachent sur les rochers,
Y meurent et ressuscitent
La saveur salée
Des songes qu'ils abritent
Sur un nuage dore
Je danse, je valse
Je ramasse mes rêveries éparses
J'ai envie de tout étrenner
De tout refaire, pour la première fois...
Goûter au sable pour la première fois,
Toucher la pluie pour la première fois,
Regarder le premier coucher de soleil,
Écouter la musique qui se réveille
Je ferme ma tete a tout ce qui m'entoure
J'ouvre les yeux,
Fermes, ils étaient
J'ouvre les yeux pour mieux regarder
Pour mieux voir, pour mieux rire, pour mieux vivre...
Si c'est ce qu'offre la vie,
Un bonheur virtuel, euphorique
Un bonheur qu'on connaît factice
Mais qu'on se force a croire
Un bonheur qui, on le sait, ne persiste pas, tellement dérisoire
Un bonheur qui, s'il existe n'est pas de ce monde,
Un bonheur qui, a force de durer, trompe les secondes.
Mais, si c'est ce qu'offre la vie, profitons de ce qui est offert,
Pourvu qu'elle ne change pas d'avis...