dimanche 11 octobre 2009

Ta main sur la mienne n'est pas étrangère
Son toucher ne me surprend guère
Ton visage contre le mien ne crée pas de choc

Tu t'éloignes, tu n'es plus la.
Mais tes doigts courent encore sur mon visage
Explorent doucement
Comme un aveugle cherche son passage
Caressent gentiment
Pour connaître cette peau
Qui s'enflamme
A ton contact pourpre et chaud
Je ferme les yeux aussi pour mieux te sentir
Pour, a travers toi, me redécouvrir
Tout ce que j'ai rate
Tout ce que j'ai tellement manque
Je le découvre en ces instants
Qui durent, durent, pourtant,
Comme le rêve qui, dit-on, ne peut durer longtemps
Mais nous emmène dans un tourbillon d'images et d'illusions...

4 commentaires:

Miss_Yves a dit…

Un poème sensuel, plein de chaleur ...Un tournant dans ton inspiration ?

wondassista a dit…

Oui, un tournant :)

Cergie a dit…

Tu ne peux écrire que ce que tu ressens et que tu n'analyses pas, tu écris avec ton coeur, ton corps et pas avec ton cerveau et cela je le ressens depuis la première fois que je suis venue sur ton blog. Tu as une intuition et une écriture rare, sans calcul. C'est propre, c'est net en plus.
Ici la persistance des sensations comme persistance rétinienne qui ne peut exister que lorsqu'il y a eu une symbiose vraie. Ces sensations peuvent durer toujours, et ressurgir d'un parfum, d'une voix, d'une lumière ; mais il y en aura d'autres qui arriveront sans prendre la place de celles ci, comme une mère peut aimer d'un même amour qu'elle donne également à tous ses enfants

Miss_Yves a dit…

Une petite surprise pour toi sur mon blog !