jeudi 24 décembre 2009

Dans les vallées poussent les roses.
L'enfant Jésus y vient et cause.

Joyeux Noël

vendredi 11 décembre 2009

Ma boussole est désorientée
Je ne sais plus ou je vais
Le but que je m'étais fixe au loin
Semble soudain
Assez flou
Assez ambigu
Je suis en errance complète
Ma destination reste secrète
Aucun phare ne pointe a l'horizon
Nulle empreinte
A suivre a tâtons
Je suis seule
Sur cette île abandonnée
Par le temps, par le spectre des années
Je suis perdue
Mais un jour je saurai
Car le savoir vient avec le temps
Peut être... On ne perd rien a y croire...

vendredi 27 novembre 2009

Si Allah n'est pas oblige...

D'abord, j'ai songe a une fiction fascinante, jusqu'à ce que, émue par ce que je lisais, j'en ai parle a un ami. Et voila qu'il me lance: "Mais, des enfants-soldats, ça existe bel et bien."
Incrédule, je fais ma petite enquête, et je découvre qu'il a effectivement raison.
Ma réaction a ce moment?
Je ne peux vraiment la décrire.
Encore une fois, je me figure Candide sortant de son palais, croyant que "Tout est bien dans le meilleurs des mondes possibles."
Et je vois l'affreuse vérité qui me matraque sur la tête...
En fait, pour moi, "soldat" et enfant" étaient deux mots tellement incompatibles que j'avais du mal a les rassembler.
Car, comment peut-on gâcher quelque chose d'aussi beau, d'aussi pur, d'aussi angélique que l'enfance...
Est-ce qu'on est arrives jusque-la?
Ce livre est un crachat, une bouffee de salive noire et infecte que Kourouma lance au visage de l'humanité; de cette humanité sourde, aveugle et muette, qui ne sait que balbutier des maximes et des proverbes a tue-tete.
L'ironie qu'on y lit est des plus noires et des plus trompeuses; c'est une ironie qui prête a pleurer plutôt qu'a rire.
Tout être qui se considère "humain" doit avoir honte face a ce phénomène...

samedi 14 novembre 2009

Je prends une petite pause.

mercredi 28 octobre 2009

"Tant qu'il existera par le fait des lois et des moeurs une damnation sociale créant artificiellement en pleine civilisation des enfers et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'Homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit ne seront pas résolus;
tant que dans certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible, en d'autres termes, et a un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles."
Hauteville-house, 1862
Préface de Les Misérables.

mardi 27 octobre 2009

Tout d'abord, je remercie très fort Miss-Yves pr son cadeau :)
J'ai pas l'habitude de faire ça car j'aime ts les blogs, je les trouve ts très créatifs...
Mais la, il parait qu'il y a des "règles" et bien que je n'aime pas suivre les règles comme ts les Libanais d'ailleurs :) je vais essayer de le faire:
7 choses inconnues sur moi:
1-J'aime bcp winnie the pooh :)
2-Je déteste le froid.
3-J'aime bcp la neige (spectacle)
4-J'adore Victor Hugo
5-Je suis très patriote mais je déteste les hommes politiques
6-J'ai pas bcp de confiance en moi
7-Je tends parfois a m'attacher un peu trop aux personnes...

Les sept blogueurs sont: www.ellazplanet.blogspot.com
www.thelablive.blogspot.com
www.cergipontin.blogspot.com
www.territoireinfini.blogspot.com
www.khawwta.blogspot.com
www.imagesdaniel.blogspot.com
www.krysche.blogspot.com

dommage que je ne peux citer que 7 mais voila...

dimanche 11 octobre 2009

Ta main sur la mienne n'est pas étrangère
Son toucher ne me surprend guère
Ton visage contre le mien ne crée pas de choc

Tu t'éloignes, tu n'es plus la.
Mais tes doigts courent encore sur mon visage
Explorent doucement
Comme un aveugle cherche son passage
Caressent gentiment
Pour connaître cette peau
Qui s'enflamme
A ton contact pourpre et chaud
Je ferme les yeux aussi pour mieux te sentir
Pour, a travers toi, me redécouvrir
Tout ce que j'ai rate
Tout ce que j'ai tellement manque
Je le découvre en ces instants
Qui durent, durent, pourtant,
Comme le rêve qui, dit-on, ne peut durer longtemps
Mais nous emmène dans un tourbillon d'images et d'illusions...

lundi 28 septembre 2009

Ou sont passes ton rire, ta joie de vivre?
Ton sourire,
Éclairé sur ton visage épanoui...
Tes yeux qui brillent d'un éclat inédit?
Ou es ton rire? Ta voix qui résonne dans la prairie?
Je te vois toujours souriant
Jamais je ne t'ai vu pleurer
Jamais je ne t'ai vu souffrant
Je n'ai même pas voulu t'imaginer
Comment as-tu pu passer d'un état a un autre?
Du Bonheur a la douleur?
Ton sourire n'a jamais été menteur
Dommage qu'il ait pu disparaître si rapidement...
Mon amour, mon chéri
Tu me manques encore plus aujourd'hui
Encore plus qu'hier et moins que demain
Dans mon âme chante ce refrain
Vieux disque abîme
D'un coeur souffrant qui refuse de pleurer

vendredi 18 septembre 2009

Comment peut-on prétendre comprendre quelqu'un qui se suicide?
Le juger, le blâmer.
C'est sa vie après tout, non?
Quand on aime quelqu'un, on lui dit "tu es ma vie" (hayeti)
C'est quelque chose de précieux alors, non?
Et si lui a choisi de s'en débarrasser, croyez-vous que ça soit facile?
Vous qui jugez comme ça a tort et a travers...
Quelqu'un qui se suicide, c'est quelqu'un qui refuse d'ingurgiter l'Oxygène comme ça, comme un poisson dans l'eau.
C'est quelqu'un qui veut "vivre" dans tout le sens du terme mais qui n'y parvient pas.
Ce n'est pas une "faiblesse".
Car vous, vous acceptez de mener des "non vies" mais lui, il n'en veut pas.
C'est peut-etre sa façon a lui de dire "non"...

jeudi 3 septembre 2009

Tu as tout massacre,
L'amour sur le même autel que l'amitié
Tu n'es pas mon ami
Tu ne l'as jamais été
C'est un titre que je répugne a te donner
Tu ne peux pas être amour avant d'être amitié
Et je refuse d'être amie
Après ce que j'ai été
Ça te plaît comme ça?
C'est ce que tu voulais?
Tu n'as pas pense non, que tu pouvais me blesser
A quoi bon penser non?
C'est une question de coeur non?
Alors on peut badiner
Mais on ne badine pas avec l'amour aux dires de Musset...

lundi 17 août 2009

SNOOPI!

« Maman, je veux un ballon.
-Mais pour quoi faire ? Achète autre chose, tu veux pas du pop-corn par exemple ?
-Non, je veux un ballon.
-Bon d’accord, seulement arrête de geindre tu veux bien ? Lequel tu veux ?
-Je veux Snoopi ! »

De retour à la maison, j’enferme Snoopi dans ma chambre et je vais jouer. Seulement je l’avertis :
« Tu restes ici bien sage ok ? »
De retour à la maison, je trouve que Snoopi a disparu.
« Maman, Snoopi est parti, envolé…
-Aïe, je crois que j’ai laissé la fenêtre ouverte.
-Ah non… Regarde où il est… Il est accroché aux cables electriques en haut. Faut le chercher, sinon il va se sentir tout seul.
- Pas moyen ma chère. »

Chaque jour je passe, je regarde Snoopi. Il me regarde. Pas moyen de le chercher…
Que de choses inaccessibles dans ce monde. Les étoiles surtout. Petites. Brillent. Pétillent. Je tends la main. Ma main les cache. J’enlève ma main. Ils réapparaissent. Seulement, je ne peux pas les attraper. Où es-tu mon étoile ?
Perdue dans un champ, loin, loin de moi…. Jamais tu ne seras proche, plus tu t’éloignes, plus je m’accroche…

vendredi 24 juillet 2009


Parfois on a pas besoin d'etre un pro ou d'avoir un appareil sophistique... le paysage suffit a donner une assez belle photo...

samedi 27 juin 2009

Tu me hantes
Tu me hantes
Et je suis une maison hantée
Ou ta voix résonne
Claque les portes de ma volonté
Ton âme emplit tous les recoins
Gaz pur emplit tout le contenant
Déborde
Déborde
De mon coeur
Déborde
Déborde
Espèce de vapeur
Déborde
Déborde
Mais ce n'est rien qu'un leurre
Tu me hantes, fantome prisonnier
De mon coeur, de ma volonté
Tu me hantes arrête de crier
De troubler la nuit
Dans mes yeux endormis
Tu me hantes,
Fantome, aie pitié
De la maison
Que tu hantes
Qui tombe en poussière
Tu me hantes
Tu me hantes
Et tu te plais
A faire du bruit,
A déranger
A chasser les visiteurs
Qui osent s'aventurer
Tu me hantes,
Il faudra bien te chasser
De mes contes,
De mes pensées...

mardi 2 juin 2009

Je prends une petite pause...

mercredi 27 mai 2009

“Everafter”:

Ils vivèrent heureux “everafter”
Peut-on vivre heureux “everafter”?
C’est ce que je me demandais…
Heureux toujours ?
Tout le temps ?
Sans même l’ombre d’un souci ?

jeudi 14 mai 2009


Ces bougies qui pleurent à chaudes larmes.
Ces bougies qui pleurent à tes pieds Marie.
Et 100 000 œil qui te considèrent ravis
Par ta beauté céleste
Par ta chasteté modeste.
Ces bougies qui pleurent,
Pleurent d’espoir,
D’un espoir ultime qui flambe le soir.
Ces bougies qui pleurent
Te conjurent Marie,
Aie pitié de ce peuple au fond de la vallée.
Aie pitié de ce peuple, toi reine de la souffrance,
De cette souffrance qui ne ressemble à rien ;
De cette souffrance unique et prodigieux,
La souffrance d’une mère qui voit son fils
Le seul, le beau, l’unique
Cloîtré sur une croix
Portant tant de maux.
Aie pitié Marie,
Toi qui connais la souffrance.
Aie pitié Marie malgré notre arrogance.

mercredi 6 mai 2009

Ne craignez rien chers photographes, c’est pas de la concurrence, j’ai juste aimé le paysage :)

samedi 2 mai 2009

Danse orientale:

Quand j’étais petite, j’adorais regarder la danseuse orientale. J’étais fascinés par ces mouvements plus ou moins rapides, sensuels, rythmés…
Et comme tout, je n’ai remarqué ce goût poussé pour la danse qu’une fois devenue adulte.
Dans le temps, enfant naïve, je pensais que c’était la danseuse qui, de par ses mouvements inspirait la musique et non le contraire, tant ce « tout » constituait pour moi un tableau cohérent.
Aujourd’hui aussi, j’aime bien la danse. J’y recours moi-même parfois pour extérioriser par le geste tout ce qui se meut au fond de mon être. La danse peut être aussi comme je l’ai remarqué dans les belles photos de Seb ! un moyen de communiquer à deux…

jeudi 23 avril 2009


Je déteste quand tu me regardes de ces yeux-là.
Je déteste quand tu me manques et que tu n’es plus là.
Je déteste quand j’attends un mot et que tu ne le dis pas.
Je déteste quand je veux que tu comprennes mais tu ne comprends pas.
Je déteste quand tu prends mon amour pour un acquis et que de mes sentiments tu fais fi.
Je déteste quand tu vois tout le monde et que tu oublies de me voir.
Je déteste quand tu sais que je t’aime, mais tu cherches l’amour autre part.
Je déteste quand je sais que tu m’aimes, au fond, tout au fond, quelque part.


Mais, ce que je déteste le plus en toi, c’est que je ne te déteste point, ni un peu, ni un tout petit peu, mais que je t’aime au plus haut point.


Inspiré du film 10 things I hate about you

jeudi 9 avril 2009

Prier à deux:

J’ai une amieGras française qui passé un séjour au Liban. Et voilà qu’une amie à elle vient pour passer la semaine sainte ici.
Nous nous mettons d’accord pour faire le tour des 7 églises et assister à la messe ensemble. Et voilà que mon amie me dit : « Ecoute, mon amie est encore plus croyante que moi, alors si tu te mets à côté d’elle et que tu lui traduis un peu la messe, ça lui fera vraiment plaisir. »
Evidemment, je saute sur l’occasion et je savoure le plaisir de « prier à deux » et de partager l’amour du Seigneur. Ce lien qui nous a liés cette « étrangère » et moi est devenu bien rigide de par cette foi commune…
J’ai vu cela comme un appel du Seigneur auquel j’ai répondu, en même temps qu’une bénédiction. Les mots me venaient tout de suite à la tête …
Même si parfois, je n’ai pas le cœur pour prier car je n’aime prier que lorsque je suis corps et âme avec le Seigneur, lorsque je prie vraiment, je me sens assez « forte et protégée »
Bénis sois celui qui pour nous a offert sa vie…

jeudi 2 avril 2009

Tu me manques
Je ne peux plus me dérober à cette idée
J’ai fui partout
Dans les forêts, les vallées
Au creux même de la Méditerranée
Ton spectre m’a poursuivie sans arrêt


Tu me manques
Il ne peut cesser
De battre dedans
Pour respirer
Un air que ton haleine a inspiré

Tu me manques,
Je ne peux plus le nier
Rassure-toi, tiens, je l’ai dit
Avoue que tu le savais…

jeudi 5 mars 2009

Les bienfaits de la guerre Libanaise:

Pour continuer mes études, j’ai dû me diriger vers la capitale.
C’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’un chauffeur assez amical.
Il me dépose aux portes mêmes de l’Université.
Toutefois, il discute avec ses passagers d’un thème assez précis, celui de la guerre.
Vu qu’il est plus âgé que moi d’une décennie,
Il connaît mieux que moi cette guerre dont on médit.
Beaucoup plus encore, il a des connaissances en Histoire.
Anecdote sur anecdote il raconte
Et moi je me demande si ce ne sont que des contes.
Une fois dit-il, un marchand ambuland arrive dans notre village.
Il vend des poissons que tout le monde partage.
Ma mère nettoie le poisson.
Elle appelle le chat et lui donne une portion.
Le chat recule sur le moment.
Mon père accourt aux cris de ma maman.
« Avertissez tout le monde ; le poisson est empoisonné.
Mon père m’appelle, me montre la cloche et m’ordonne de la sonner.
Je sonne la cloche de l’église.
Aussitôt, le pasteur accourt :
« File d’ici petit garnement.
-Les poissons sont empoisonnés, dis-je sans perdre de temps.
Vous devez cette nouvelle diffuser pour qu’on n’en mange point.
Et ainsi fut fait.

Oh oui, les gens s’entraidaient.
Ce « bon vieux temps » de la guerre, pendant lequel les Hommes ont appris à prier, même s’ils ne comprenaient pas vraiment ce qu’ils disaient.

jeudi 19 février 2009

Je prends une petite pause...

dimanche 1 février 2009

Raconte-moi grand-mère


Raconte-moi grand-mère, l’histoire de ce puits qui crache l’or aussi bien que les fourmis.

Raconte-moi grand-mère l’histoire de ce château garni de crânes humains.

Mais non, c’était pas un collier, c’était un bracelet qu’elle portait à la main.

Et tu as oublié, avant de partir, sa maman lui recommande de faire attention !

Eh, grand-mère, je te raconte l’histoire moi-même aujourd’hui ?

Eh , grand-mère, je te raconte une histoire que j’ai lue ?

Grand-mère, j’ai très envie de les écouter aujourd’hui, tes histoires

Seulement, j’ai peur que tu ne t’en rappelles plus et alors je crains que moi aussi j’ai oublié et je ne pourrai plus t’en rappeler.
Autre chose encore, j’ai peur que tu ne te moques de cette petite fille déjà trop grande et qui a envie d’écouter des histoires qu’on ne raconte qu’aux petits.

Est-ce une tradition que les grands-mères racontent des histoires ?
Une tradition à laquelle tu as voulu vraiment tenir ?
Serais-tu une grand-mère traditionnelle ?
Oh oui, tu l’es !
Une petite grand-mère avec un grand cœur pour aimer ses petits-fils et leur prodiguer la même dose d’amour, au point de s’y confondre.

samedi 24 janvier 2009

J'ai choisi pour mon profil une photo que j'ai empruntée a Seb!
J'espère qu'il n'y voit pas d'objection
J'ai fort aime cette photo
c ma couleur préférée, c une fleur qui parait tellement délicieuse avec cette rosée embaumée :)

mardi 13 janvier 2009

A un certain moment, j’ai décidé que je « devais » te haïr.
La haine, j’avais déjà entendu parler de ce sentiment.
Je savais que c’était quelque chose de « fort »
Je voulais être « forte »
Car j’avais été dupée.
C’est comme ça que je prononçais ce mot ; avec force : « bekrahak » et je me le répétais dans ma tête.
C’était comme une sorte de résolution
Mais en fait, je le faisais pour m’en convaincre de plus en plus.
Et quand c’est arrivé, la seule bonne chose qui s’est passée, c’est que j’ai enlevé ce masque qui me déchirait.
Je ne pouvais pas te haïr, et jamais je ne l’ai fait.
J’ai tellement échoué à ce test que j’ai fini par t’aimer.
J’ai essayé de te haïr avant de savoir de quoi il s’agissait, mais je n’ai réussi qu’à t’aimer avant même de savoir ce qu’aimer était.
Avant toi, l’amour était un concept tellement abstrait.
Mais, le sentiment qui germait en moi ne pouvait avoir d’autre nom.J’ai réussi à allier le « sa » et le « sé » : le signifiant « amour » et mon sentiment, « le signifié
Rose bleue d'un reve bleu.
Merci Daniel :)